Fred Vargas
J’ai lu
Pas de Commissaire Adamsberg, ni de son
équipe dans ce roman. Un huis clos dans une rue parisienne réunit
3 hommes férus d’histoire et totalement paumés de la vie : un spécialiste du
Moyen-âge, un de la préhistoire et le troisième de la première Guerre Mondiale,
un ancien policier qui a été viré pour malversation et qui vit dans la maison
des historiens, une cantatrice qui a perdu sa voix et une restauratrice du petit
restaurant du coin. L’histoire débute par la plantation d’un hêtre dans le
jardin de la cantatrice. Qui l’a planté ? La veille il n’était pas là et le
lendemain le voici bien droit, érigé dans son petit jardin. Son mari ? Non !
D’ailleurs, ce dernier se désintéresse des « divagations » de son épouse et vit
dans son petit univers. A la limite de la paranoïa, la cantatrice s’adresse
« aux hommes » d’en face et, même si le problème de la plantation de l’arbre
n’est pas résolu, une sincère amitié se tisse entre ces personnages qui
surmontent ensemble leur mal être. On se réunit au restaurant, on se parle, on
se comprend : se microcosme s’épaule pour le meilleur. Attention : le pire
arrive ! Un jour, la cantatrice disparaît ! Sa voiture est retrouvée carbonisée
et l’ancien policier mène une enquête discrète sous le couvert d’un chef de
police qui a été sous ses ordres quand il était en fonction : il s’agit d’un
assassinat. Pourquoi a-t-on assassiné cette personne fragile, pleine de charme
et si généreuse ? Tout le roman tourne autour de l’enquête appropriée par les
personnes du huis clos. D’autres personnages arrivent dans le récit, tous
susceptibles d’avoir commis ce meurtre pour des raisons diverses. Humour cynique
et dévastateur est le maître mot de ce roman avec pour exemple l’ajout de
« Saint » au prénom de chaque historien par l’ex-policier : désopilant !
Un thriller qui se met en place petit à petit et qui vous comble de
rebondissements, jusqu’à la toute fin du récit. J’ai adoré !
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