Eric Emmanuel Schmitt
Une petite phrase anodine envoyée sur du papier crème aux
habitants de la Place d'Arezzo va déstabiliser l'harmonie superficielle de ce
petit monde : "Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé: tu
sais qui". Qui a écrit cette lettre qui provoque des scènes
diverses ? Qui se trouve "porteur" de ce chaos amoureux ? Certains
pensent que c'est un ange, d'autres se prennent au jeu et vont directement vers
l'être aimé qu'ils croient être à l'origine de cette initiative. Toutes et tous
se trompent ? Si le sujet est original dans son allégorie basée sur le
comportement amoureux des volatiles de la place d'Arezzo (les perruches et
perroquets sont bien présents sur cette place !), la sexualité débridée décrite
dans ces pages m'étonne un peu de la part de l'auteur; je n'avais pas été
habituée à une telle débauche de mœurs de sa part. Surfe-t-il sur la vague de "50
nuances de Grey" de E.L. James, lecture pour midinettes de 40 ans en
manque de libido ?. Je regrette aussi que l'auteur soit tombé dans la
description du scénario Strauss-Kahn pour décrire l'un de ses personnages : le
piège est trop gros ! Qu'importe, la lecture est superbe et on revient sur des
phrases, des mots, pour mieux les savourer! En fait, je refuse d'être hypocrite
: j'ai aimé !
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