Au pays de vivants

Nicci French

Abbie est prisonnière, ligotée, une cagoule sur la tête. Elle ne sait plus depuis combien de temps est elle enfermée dans le noir avec peu nourriture et la certitude que son bourreau va la tuer. Elle arrive cependant à s’échapper et se retrouve à l’hôpital dans un état de dénutrition et avec une amnésie partielle : elle n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé avant son enlèvement. Son souci majeur est de faire retrouver son tortionnaire par la police. Mais il y a un problème : personne ne la croit ! On pense qu’elle s’est cognée la tête et qu’elle a inventé toute cette histoire. Ni la police, ni ses amis ne portent de crédit à son récit. Elle apprend qu’elle a rompu avec son petit ami qui la maltraitait, qu’elle a vécu quelques jours chez des amis différents, qu’elle a claqué la porte de la société qui l’employait après qu’elle lui ait porté préjudice auprès de certains clients, etc… Au fur et à mesure qu’elle évolue dans sa guérison, elle se rend compte qu’elle a habité chez Jo, une jeune femme qui lui a offert l’hospitalité mais Jo a disparu. Au fil du temps, elle commence a reformé le puzzle des jours qui ont précédé son enlèvement et d’y inclure la présence de Jo jusqu’à la disparition de cette dernière.

Encore une fois le couple Nicci French nous tient en haleine, avec un thriller étonnant où la personnalité de Abbie est constamment remise en question : elle dit vrai, elle affabule ? On se traîne la nuit, dans les rues sombres, traqué par un inconnu qui veut vous supprimer, on ne sait plus où se réfugier : on est Abbie ! Attention, fermez bien votre maison à clé le soir ………….