Revival

Stephen King

Jamie est un petit garçon d’une famille sans histoire qui habite dans le village de Harlow dans le Maine (USA).  Un jour, un nouveau pasteur, le révérend Charles Jacobs, arrive dans son village avec sa femme et son petit garçon pour occuper le poste vacant à l’église. Très vite Jamie se lie d’amitié avec le pasteur et ils passent du temps ensemble; le pasteur lui montre sa passion pour l’électricité qu’il dit être une source de bienfaits. Pendant ce temps, le frère de Jamie perd la parole à la suite d’une bagarre durant laquelle il est frappé à la gorge par son adversaire. Malgré de nombreux traitements classiques l’enfant ne recouvre pas la parole. Jamie en parle au révérend qui lui assure que lui seul peut le guérir et il le fait : il lui appose des contacts électriques sur le crâne et le petit garçon se remet à parler petit à petit. Y a-t-il bien eu miracle ? L’électricité est-elle un moyen miraculeux de guérir des affections ? Mais le malheur frappe le révérend par le décès de sa femme et de son petit garçon lors d’un accident de voiture. Affligé par la douleur, il quitte le village et Jamie ne le voit plus pendant de nombreuses années. Leurs existences se croisent lors d’une fête foraine où le pasteur a changé de nom et “guérit” des personnes par “des sources” électriques. Jamie est alors drogué et sa vie est une déchéance totale. Le pasteur lui offre une possibilité de changer de vie et de ne plus jamais toucher à la drogue; il lui propose un traitement par le contact électrique issu d’un appareil qu’il a créé. Et encore une fois, le miracle opère. Jamie est guéri mais il constate qu’il a de visions macabres après ce traitement; il voit régulièrement des membres de sa famille décédés qui reviennent à la vie sous forme de zombies attablés dans la cuisine de la maison familiale. En effectuant des recherches sur les personnes “guéries” par le prédicateur, il apparaît que des effets secondaires effrayants sont apparus : l’un a mangé de la terre, l’autre s’est suicidé, etc.. Un longue traque du prédicateur est entamée par Jamie qui le mènera jusqu’à l’apothéose finale.

J’ai lu très peu de Stephen King et je ne suis pas convaincue que ces derniers romans soient rédigés dans la même veine qui a fait de lui cet auteur à succès spécialisé dans l’horreur et le fantastique. Dans “Duma Key”, la mer représente une personne tourmentée qui peut tuer et engendré des phénomènes surnaturels mais la progression dans l’histoire est lente et même statique. Ici, dans “Revival”, l’électricité, par l’entremise du pasteur, est un élément qui “vit”. C’est ingénieux mais ce n’est pas passionnant à lire, c’est long, malsain et la fin tombe en quenouille.

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