Un parfum d’encre et de liberté

Sarah McCoy

L’histoire de deux jeunes femmes à deux cents ans de distance. Sarah, en 1859, suit les traces de son père qui vient d’être pendu pour sa politique abolitionniste. Nous sommes en pleine guerre de Sécession et Sarah a le don de dessiner des paysages qui seront des pistes pour les noirs qui veulent fuire l’esclavage. Ils sont aidés par les membres du “chemin de fer”, adeptes de la cause abolitionniste. Elle restera seule dans son combat malgré l’amour qu’elle porte à Freddy, son amoureux de toujours qu’elle laisse dans les bras d’une autre car elle ne peut pas enfanter.

Eden, elle, vit en 2014, dans la banlieue de Washington, dans une maison qu’elle vient d’acquérir avec son mari. Cette maison que la famille de Sarah a habité 200 ans avant. Une poupée de porcelaine retrouvée dans la cave et datant de cette fin du 19e siècle prouve que des messages étaient bien transmis par l’intermédiaire des poupées aux esclaves fugitifs. Eden tente de faire classer sa maison par les autorités de Washington et elle sera aidée par une petite fille à laquelle elle s’attache très vite. Eden a fait plusieurs fausses couches et se résigne à ne pas avoir d’enfant. Ses relations avec son mari s’en sont altérées et elle veut divorcer  ..

Un parallèle troublant entre ces deux récits rendent la lecture très palpitante et les deux personnages sont fort attachants dans leur combat et leur indépendance.

Sarah Brown a bien existé et son combat contre l’abolitionnisme également. Plusieurs photos l’attestent en fin de lecture.

Deux très belles histoires qui vous font même couler une petite larme...