Sébastien Fitzek
Je ne connaissais pas cet auteur de thriller allemand et je ne m’arrêterai pas à cette première lecture tant ce récit est magnétique.
On est à Berlin. Un homme, Noah, qui a perdu son identité, est recueilli par un SDF, Oscar, qui le soigne d’une blessure par balle. Tel est le début de l’histoire de Noah. Il a perdu tout souvenir mais il constate qu’il a des réflexes de guerrier et qu’il n’a aucun scrupule à tuer les ennemis qui le poursuivent. Après moultes rebondissements qui vous tiennent en haleine, le récit évolue dans une ambiance de fin du monde sous tendue par une nouvelle forme de grippe, la grippe de Manille, qui risque de tuer la moitié de la planète : trois milliards et demi de victimes. Qui est responsable de la propagation de ce virus ? Noah ?
Dans un mélange de Jason Bourne, James Bond et Indiana Jones, le roman, qui pourrait être l’objet d’un film, est aussi pour l’auteur une façon de nous faire réfléchir à l’empreinte écologique de notre manière de consommer l’énergie. Il pointe également la répartition inéquitable des richesses détenues par une oligarchie. En résumé : un bon moment de frissons et une pensée pour la planète.

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