Bernard Minier
On découvre la carcasse d’un cheval de course écartelée au haut d’un télésiège en pleine montagne, en hiver. Dans un premier temps, la tête n’est pas retrouvée. Le meurtre d’un pharmacien suit, un peu dans les mêmes circonstances, exposé nu avec des bottes et une cape noire, un doigt manquant ...Très vite, le commandant Martin Servaz est sur place et débute une enquête qui ne semble pas évidente. Dans la vallée, un institut psychiatrique enfermant les plus dangereux tueurs voit arriver une jeune psychologue qui s’intéresse à ces grands malades pour étayer sa thèse. Le décor est campé, on peut y aller dans la glace et les frissons…..L’auteur arrive à créer une atmosphère lourde, froide dans ce décor de sport d’hiver mais le sport ici est le meurtre. Plusieurs pistes et plusieurs coupables potentiels déroutent Martin Servaz qui ne dénoue pas l’écheveau facilement et dont l’esprit de déduction est freiné constamment. Un excellent polar à déguster sans modération.

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