Et puis... Paulette

Barbara Constantine
Calmann-Levy
Ferdinand est veuf et il vit seul dans une très grande maison. Son fils vient de le quitter avec sa famille pour s’installer au-dessus du restaurant qu’il dirige. Ferdinand se sent quelque peu abandonné depuis qu’il ne voit plus régulièrement ses deux petits-fils de 6 et 8 ans, surnommés les Lulus. Un jour que l’orage éclate et que les Lulus ont fait une « fugue » de la maison pour aller voir leur grand-père, Ferdinand porte secours à sa voisine, Marceline, dont le toit perce de toutes parts. Il l’invite chez lui pour qu’elle se réchauffe le temps que les intempéries cessent. Mais les Lulus, pleins de sollicitude vis-à-vis de la voisine, incitent leur grand-père à accueillir définitivement cette charmante voisine. Les chambres ne manquent pas Marceline semble tellement fragile … Ferdinand est un peu timide mais il franchit le pas et invite sa voisine à cohabiter avec lui ….Ensuite, le meilleur ami de Ferdinand perd son épouse et … Ferdinand est là pour l’accueillir. Deux dames âgées du village, une jeune fille, un jeune homme, viendront compléter le tableau des « rescapés » de Ferdinand et tout ce beau monde vit harmonieusement dans la grande maison. Une ode à l’habitat multi générationnel décrit avec énormément de pudeur et beaucoup de gaîté. On a parfois l’impression de lire un livre d’enfants avec des images de souvenirs qui vous sautent aux yeux : la maison des grands-parents, les dîners de famille, les animaux de compagnie, etc… Un livre plein de « vitamines » qui augure d’une vision d’un avenir où la solitude est bannie. A lire absolument pour une réflexion sur l’entraide dans un habitat groupé plutôt que le home déshumanisé.