La vérité sur l’affaire Harry Quebert

Joël Dicker
Editions de Fallois
Nous sommes en 2008 et Marcus Goldman est devant une page blanche ! Il n’a pas d’inspiration et le délai pour rendre son prochain roman se rapproche inéluctablement. Il faut dire qu’il y a peu de temps, Marcus était un auteur à succès et jouissait d’une réputation de grand écrivain mais maintenant c’est le néant ! Son manque d’inspiration peut le mener à sa perte et à des dédommagements financiers réclamés par son éditeur. C’est à ce moment que son professeur et ami, Harry Quebert, lui propose de le rejoindre chez lui, à Aurora, dans le Maine, où - il en est certain - il trouvera l’inspiration. Marcus a énormément de respect pour Harry qui est l’auteur d’un best seller qui l’a rendu riche et célèbre. Mais Marcus n’a toujours pas plus de facilité à écrire et, lors d’une absence d’Harry, lorsqu’il erre dans la maison, il tombe sur un coffret qui renferme des coupures de presse sur la disparition d’une jeune fille en 1975, Nola. Quelques jours après, Harry est arrêté pour le meurtre de Nola : la police a retrouvé son cadavre dans son jardin…. C’est ici que commence l’affaire Harry Quebert qui a débuté 33 ans plus tôt. Harry est-il coupable ? Marcus est persuadé que non et il veut le prouver par son enquête personnelle qu’il suit parallèlement avec la police locale. Marcus découvre qu’Harry, qui avait à l’époque 35 ans, était follement amoureux de Nola qui, elle, n’en avait que 15 ! Deux histoires s’imbriquent dans ce roman : l’histoire d’Harry et Nola en 1975 et la recherche systématique de la vérité par Marcus en 2008, reliée entre elles par de courts passages sur les recommandations d’Harry – alors le professeur de Marcus – sur la méthodologie de l’écriture. Un « échafaudage » original qui mène à un roman passionnant, déroutant, dans une sorte d’huis-clos. Un thriller, un polar mais aussi un récit d’amour et d’amitiés sincères. De rebondissements en rebondissements, Joël Dicker nous dirige vers la vérité qui nous plonge dans une caricature de l’Amérique « villageoise » avec son hypocrisie, sa jalousie et son voyeurisme.