Arnaldur Indridason
L’auteur islandais nous emmène sur les traces du passé de son pays et des écrits anciens qui sont le fondement de ce pays. Un professeur d’université veut récupérer un livre volé par les Allemands pendant la dernière guerre mondiale et qui est convoité par les Danois autant que les Islandais. Cependant ce livre représente un trésor pour le peuple islandais et doit être restitué et conservé dans un musée en tant que mémoire collective.
Aidé par un jeune étudiant déjà érudit dans l’étude des textes anciens, le professeur va mener une quête insensée au travers de l’Europe pour retrouver ce livre ancien dont la quête a déjà fait de nombreuses victimes. Un roman qui se lit comme un récit d’Indiana Jones “à la sauce” scandinave mais qui pêche justement par cet intérêt réservée à une lecture “islandaise”. De nombreuses difficultés s’offrent à nous, peuple “gaulois” peu habitué au vocabulaire rébarbatif des noms des personnages, de villes; l’histoire elle-même nous laisse un peu de glace par le manque d’intérêt flagrant dans la recherche de ce livre de vieille poésie islandaise. Suis-je insensible à cette quête nationaliste ? Peut-être !
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