Michel Bussi
Dans le cadre merveilleux de Giverny, une vieille dame raconte une histoire autour d’un crime qui vient de se dérouler au bord de la rivière Epte. Elle est toute menue dans sa tenue noire, personne ne la voit mais elle voit tout le monde et, surtout, elle connaît l’auteur du crime.
Deux policiers mènent l’enquête, l’un est instinctif, l’autre est organisé et cartésien mais ils sont complémentaires. Tous deux vont essayer de démêler cet écheveau de preuves, de liens vers le passé en rapport avec le meurtre d’un enfant. Ils échoueront mais le roman ne s’arrête pas sur cet échec… Une intrigue passionnante, rebondissante telle une pieuvre qui n’a pas utilisé toutes ses tentacules. Le tout dans la couleur, les odeurs d’un mois de mai à Giverny quand les jardins sont en fleurs et que les nymphéas parsèment l’étang de colorations ponctuelles. Claude Monet est omniprésent dans ce roman sauf qu’il n’aimait pas le noir. Georges Clémenceau, son ami, n’a-t-il pas dit lors de son enterrement : “pas de noir pour Monet, le noir n’est pas une couleur !”.
Vous n’aurez de cesse de connaître la vérité mais une clé importante vous manque et vous trouble. Il faut attendre la fin du roman pour vous délivrer ...
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